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Une belle découverte. C’est avec plaisir que j’ai lu la vie de Nina Simone que je ne connaissais que très peu. J’ai aimé écouter sa musique après avoir lu le livre. Une biographie qui permet d’en savoir plus sur cette talentueuse artiste et sur son cheminement de sa naissance jusqu’à la fin des années 60. J’ai également beaucoup apprécié que l’autrice resitue la vie de Nina Simone dans le contexte de l’époque régulièrement, cela donne un aspect plus généraliste des Etats Unis pendant cette période. Peut être qu il me manquait juste une dimension plus personnelle en nous racontant sa vie jusqu’à la fin mais cela n’enlève rien à ce beau travail de recherches et de passion de l’autrice pour Eunice Waymon (dit Nina Simone)
4 eme de couverture:
Elle est jeune, elle est douée. Mais parce qu’elle est noire, Eunice Waymon doit renoncer à son rêve de devenir concertiste classique. Alors, à l’été 1954, à Atlantic City, dans un bar grill accueillant des ivrognes et un piano droit, pour que sa mère pasteure ne sache pas qu’elle se produit dans ce genre d’endroit, elle devient Nina Simone.
Il lui faudra dix ans d’une carrière remarquable pour que germent en elle les graines du militantisme en faveur des droits civiques. En 1963, désormais mère, et alors que Martin Luther King vient d’affirmer qu’il a un rêve, elle choisira d’utiliser la seule arme qu’elle ait jamais eue entre les mains : la musique.
Sous la plume de Sophie Adriansen, au coeur d’une Amérique en proie à la ségrégation et au racisme, se dessine la figure inoubliable de Nina Simone. La femme, l’artiste hors du commun et la militante infatigable qu’elle a été. Une légende dont les motifs de colère sont toujours d’actualité.