Mon avis: 🧡🧡🧡🧡/5
J’ai énormément aimé cette lecture, cette ambiance, car au delà de l’histoire c’est l’ambiance même du roman qui m’a plu, un huit clos entre Estelle, cette maison et le passé de celle ci. Cette maison, un personnage à part entière doté de sentiments, de souvenirs et de décisions. Qui n’a pas déjà ressenti une émotion en rentrant dans certaines maisons, comme un murmure d’un vestige du passé? Cette maison nous parle, nous murmure, nous émeut. Une lecture alternant les chapitres entre Estelle et la maison, une résonance entre ces 2 personnages, du coup la lecture est fluide et agréable. Estelle, remplie de mystère et de souffrances s’abrite dans cette maison, ce foyer pour échapper à un passé difficile. Cette maison devient son échappatoire. Sans oublier les jumelles, Dumontine et Émerencienne, qui par la voix des souvenirs nous livrent leur histoire faite d’ Amour et de tragédie. Une belle histoire de résilience! ( et une couverture qui nous pousse à nous réfugier dans une maison protectrice, remplie de chaleur, d’Amour…et de livres).
4ème de couverture:
Lorsqu’une inconnue emménage dans la maison Poussière, posée au bord d’une autoroute à huit voies sur l’île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s’interroge : qui a bien pu lui envoyer cette Française, après tant d’années d’abandon et de solitude ?
Alors qu’à l’extérieur, l’hiver envahit tout, elle gratte, ponce, repeint, nettoie les souvenirs d’autres vies que la sienne, tandis que la maison tente de comprendre ce qui lui vaut d’être ainsi malmenée.
Mais quand les bruits de la route finissent par se taire, seuls résonnent les murmures des douloureux secrets de la femme, auxquels font écho ceux de la vieille Poussière, de Dumontine et d’Émerencienne, les deux soeurs qui l’ont habitée des années durant.
Vont-elles parvenir à se rencontrer enfin, pour, peut-être, se libérer de ce qui les hante depuis si longtemps ?