Je remercie Babelio ainsi que les éditions Latitude sud pour ce roman reçu dans le cadre de la masse critique Babelio de septembre.
Dans ce roman, nous nous plongeons dans l’histoire de la famille Lacaze à la fin du 19ème siècle au travers de leur maison dans le sud ouest de la France. Maison ( élément fédérateur de ce roman) dont la nouvelle propriétaire est Léa. Elle va chercher à comprendre les secrets de cette famille, et plus particulièrement de Félicie dont la disparition reste un mystère. Nous allons découvrir son histoire grâce aux découvertes de Léa, aux souvenirs laissés par les anciens mais aussi grâce à Ernesto, descendant de cette famille ( et plus particulièrement de Félix, grand père d’ Ernesto et frère jumeau de Félicie qui ne saura jamais ce qui est arrivé à sa sœur), venu d’Amérique du sud pour connaître le passé familial. Léa va reconstituer ce puzzle de vie, ou plutôt ces puzzles de vie car grâce à cette quête Léa va avancer dans sa propre vie et à trouver l’énergie nécessaire a sa reconstruction. J’ai pris plaisir à suivre l’ histoire de Félicie , à laquelle je me suis attachée. On découvre par petits bouts les pans tragiques de sa vie. L’auteure a réussi à nous retranscrire la présence de Félicie dans cette maison car tout comme pour Léa, nous la ressentons, telle une ombre fantomatique dans chacune des pages. Mon bémol très personnel tient à la relation entre Léa et Ernesto, une relation étrange qui ne m’a pas convaincu avec un langage parfois très abrupte qui détonnait avec le reste du roman. Je n’ai pas réussi à m’attacher à leur histoire. Sur la forme, j’ai été bercée par les descriptions qui permettent de s’imprégner des lieux et du temps, un temps qui passe lentement , un roman bien documenté dont le contexte historique et social m’a intéressé , une lecture plaisante.
