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Bakhita, Véronique Olmi

J’ai dévoré ce livre de 480 pages en 3 jours. J’en avais beaucoup entendu parler mais j’appréhendais la dureté de ce roman. Clairement certaines scènes sont effectivement horribles. La vie de Bakhita est bouleversante et lire une telle histoire de vie ne peut certainement pas laissé insensible. Seulement, bien qu’ayant trouvé un réel intérêt à l’histoire de Bakhita, je n’ai pas réussi à m’attacher comme je peux parfois le ressentir avec d’autres personnages de livre. Je ne sais pas si cela venait de l’écriture ou tout simplement de ma façon de me protéger de ce genre de livre difficile mais je l’ai lu avec plus de distance émotionnelle. Du coup, cela m’a manqué afin de ressentir pleinement l’aura positive de Bakhita dans la dernière partie du livre. Cependant, il faut lire des livres comme celui ci pour ne jamais oublier. Une histoire marquante.

Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.

Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte.
Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.

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