4 ème de couverture: « Vous avez des enfants ? demande le monsieur. – Non, dit mon père. J’ai deux filles. » Laurence grandit avec sa soeur dans les années 1960 à Rouen. Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre ? Avec une maîtrise exceptionnelle, Camille Laurens restitue les mouvements intimes au sein des mutations sociales et met en lumière l’importance des mots dans la construction d’une vie.
Le livre reflète plutôt bien la 4ème de couverture où effectivement le thème abordé de « naître » fille dans les années 60 et l’environnement qu’il y a autour va conditionner la vie de cette petite fille que nous suivrons de sa naissance à l’âge adulte. Une vie de souffrance et de nombreux malheurs. Malheureusement je n’ai pas du tout accroché. Cela ne vient en rien de l’écriture ou du roman en tant que tel mais je ne me suis déjà pas attachée aux personnages et notamment à Laurence. Je me suis sentie mal à l’aise, étouffée par trop de clichés et de pessimisme. Sans nier, que certaines ont vécues les rejets et horreurs racontés, j’avais cette impression que cela était une généralité. Le style était trop revendicatif, négatif et aux antipodes de ce que je considère comme le féminisme; cela ne revient pas à haïr l’autre (et c’est mon ressenti dans ce livre). Et pour finir, je trouve que rien ne ressorts à ces très (trop) nombreux malheurs. Pourriez vous me donner vos avis? Suis je passée à coté de quelquechose?
